Le corps de ferme comprend toutes les constructions : habitation, bâtiments agricoles (étables, hangars, stabulations, granges…), patrimoine vernaculaire (puits, pigeonniers, chapelles, manèges, charretils…). Il intègre aussi des éléments favorables à la biodiversité : murets, tas de pierre et tas de bois proches de l’exploitation ainsi que des infrastructures agroécologiques (haies, alignements d’arbres, arbres isolés, massifs enherbés …)
Rappel sur son intérêt écologique : Malgré le caractère anthropique de ce type d’habitat, le bâti agricole a toujours représenté un habitat privilégié pour de nombreuses espèces. En effet, le patrimoine bâti a un intérêt tout particulier pour la biodiversité et il convient de le conserver. Il est aussi possible d’intégrer la préservation de la biodiversité dans les rénovations de bâti, ainsi que dans les nouvelles constructions. En effet, de nombreux animaux (hirondelles, chouettes, moineaux, chauves-souris …) y trouvent le gîte et le couvert.
Rappel sur l'intérêt paysager : Certains anciens bâtiments tels que les anciens corps de ferme constituent un patrimoine bâti qui participe pleinement à l’attractivité et à l’identité du territoire. En effet, ils sont témoins de l’histoire locale par leur architecture, leurs matériaux d’origine ou leur utilité passée. Ils peuvent donc être une véritable richesse à l’échelle locale. Après-guerre, de nouveaux bâtiments isolés font leur apparition, se distinguant de l’ancien corps de ferme par une différence de matériaux. Le bâtiment agricole contemporain est donc généralement plus volumineux avec un impact fort sur le paysage. Une réflexion autour de l’insertion paysagère de ces bâtiments permet d’avoir un impact positif dans son environnement direct ainsi que dans le territoire et peut aussi valoriser le paysage.